Museomix est avant tout un événement !

C’est un format de 3 jours où des équipes mixtes, pluridisciplinaires, conçoivent un dispositif de médiation fonctionnel, sous la forme d’un prototype.

La forme de Museomix se rapproche de celle d’un hackathon, ces marathons créatifs pendant lesquels on produit quelque chose. Toutefois, dans Museomix il n’y a pas de compétition : aucune équipe ne gagne à la fin, chacune doit accueillir le public et lui faire vivre la médiation qu’elle a mise en oeuvre.

Historiquement, Museomix se déroule autour du 11 novembre (jour férié en France) pendant un week-end de trois jours. Les dates précises sont annoncées chaque année.

 

Dans Museomix, une équipe se fédère autour d’une idée pour réaliser un prototype. C’est un dispositif concret et fonctionnel que le public expérimente le troisième jour du mix.

Le prototype n’est pas un projet fini, même s’il fonctionne. Il est le fruit de trois jours de réflexion en commun avec son lot de contraintes, de consensus et de trouvailles.

Fabriquer des prototypes n’est pas l’objectif de Museomix en soi ; en revanche, c’est un défi qui encourage une équipe à travailler ensemble.

 

Musée d’art et d’industrie de Saint-Etienne

Le musée d’Art et d’Industrie est un lieu de visite incontournable pour quiconque cherche à découvrir Saint-Etienne.

Il a pour mission de valoriser le patrimoine industriel stéphanois tout en s’ouvrant à la créativité : une alliance réussie entre l’art et l’industrie, le beau et l’utile, la forme et la fonction, l’innovation et les usages.

Créé sous l’impulsion des fabricants au milieu du XIXème siècle, le musée d’Art et d’Industrie a rassemblé des collections d’armes (chasse, civiles, guerre), de rubans, puis de cycles, le tout augmenté de collections d’art décoratif variées mais de grande valeur, afin d’inspirer et d’éduquer les ouvriers, apprentis, dessinateurs de fabrique très nombreux sur le territoire.

Alors que la ville de Saint-Étienne, gestionnaire de ce musée de France, s’est donné depuis deux décennies l’objectif de développer un projet design, le musée s’est fait connaître comme centre de ressources, de collections et de médiation, « aux racines du design ».

Au delà de sa fonction première, une arme peut-elle être un objet d’art ? À travers le temps, la gravure d’une arme révèle les usages et les croyances d’une époque ou l’appartenance de son propriétaire. Plongez dans cet univers étonnant, chargé de monstres marins, d’ours ou d’autres trésors cachés. Participez à la mise en lumière de ces secrets d’artistes. Révélez l’invisible…

Scénario utilisateur

Aidé par le livret délivré à l’accueil du musée, le visiteur est invité à se connecter sur le site web de MuseoZoom grâce à un flashcode à l’entrée de l’exposition.

Il est ensuite guidé par une signalétique vers les salles dédiées aux Armes. Au cours de sa visite, il est invité à photographier les détails qui le touchent, qui l’amusent, qui le questionnent, qui le séduisent, qui titillent son imaginaire…

Chaque image est projetée dans un espace sensoriel accessible à tous les visiteurs. Ils pourront avoir une expérience originale, jouer avec les clichés, les faire tourner, défiler, être immergé dans un l’infiniment petit dans une ambiance sonore…

Les photos sont accessibles du monde entier sur museozoom.com.

Intentions & Processes

Nous voulions rendre macroscopiques les motifs des gravures de la collection Armes.

Nous avons envisagé de les mettre en volume, de les animer, de les projeter.

Rapidement, nous nous sommes limités à la projection en intégrant l’idée de permettre aux visiteurs de choisir et de prélever ces détails. Cette décision a été prise de manière collégiale. Elle permet de communiquer ces clichés au delà de la salle et même du musée.

Chacun a participé en tenant compte de sa compétence principale tout en intervenant aussi sur les autres domaines. Une belle solidarité s’est rapidement mise en place.

Nous avons eu l’idée d’aller plus loin pour satisfaire un besoin : rendre ludique le concept. Pour cela, nous avons développé la restitution des prises de vue en imaginant un espace dans lequel les visiteurs vivraient un moment exceptionnel. L’expérience unique est rendue possible à la fois par l’immersion dans la photographie projetée sur les murs et la capacité de jouer avec grâce à des capteurs sensoriels.


Intentions & Processes

Nous voulions rendre macroscopiques les motifs des gravures de la collection Armes.

Nous avons envisagé de les mettre en volume, de les animer, de les projeter.

Rapidement, nous nous sommes limités à la projection en intégrant l’idée de permettre aux visiteurs de choisir et de prélever ces détails. Cette décision a été prise de manière collégiale. Elle permet de communiquer ces clichés au delà de la salle et même du musée.

Chacun a participé en tenant compte de sa compétence principale tout en intervenant aussi sur les autres domaines. Une belle solidarité s’est rapidement mise en place.

Nous avons eu l’idée d’aller plus loin pour satisfaire un besoin : rendre ludique le concept. Pour cela, nous avons développé la restitution des prises de vue en imaginant un espace dans lequel les visiteurs vivraient un moment exceptionnel. L’expérience unique est rendue possible à la fois par l’immersion dans la photographie projetée sur les murs et la capacité de jouer avec grâce à des capteurs sensoriels.